La Moulaine, affluent de la Chiers en rive gauche, a fait l’objet de travaux de traitement de la végétation pendant l’hiver 2013/2014.
Le SIAC est intervenu sur l’ensemble du linéaire :
- par la coupe d’arbres et de toquées de saules pour favoriser la réouverture de zones humides,
- par des actions de recépage et d’élagage, et le retrait d’embâcles et de déchets, pour favoriser le bon écoulement des eaux, le maintien d’une végétation variée, tout en préservant la biodiversité ;
- par des interventions sur la renouée du Japon, sur trois secteurs, à Herserange et Haucourt-Moulaine.
Les actions menées sur ces trois sites ont pour objectifs l’affaiblissement des réserves de la plante et le retour d’une végétation locale appropriée au milieu.
décaissement et implantation de végétaux sur le secteur du centre aéré, à Haucourt-Moulaine
fauchages répétés au vieux village d’Herserange, et le long de la RD196
Bilan de l’opération de lutte contre la Renouée du Japon
Au niveau des zones de fauchage, une reprise globale et une expansion naturelle du foyer sont identifiées ; le fauchage seul n’a pas permis une réelle amélioration.
Sur le secteur du centre aéré, les plantations se sont bien développées même si la plante invasive est encore présente. Afin de créer un peuplement plus dense, pour une meilleure mise en concurrence avec la Renouée du Japon, des plants arbustifs et des boutures de saules ont été mis en place début Novembre 2014.
Un entretien régulier du site sera effectué pour favoriser le développement des plantations et des boutures. Un suivi de ce site d’expérimentation est mis en place avec l’Agence de l’eau Rhin-Meuse et le Conseil Général de Meurthe-et-Moselle. Les résultats permettront d’orienter les techniques de lutte contre la Renouée du Japon sur d’autres sites en bordures de la Moulaine ou de la Chiers.
Le montant total des travaux d’entretien de la végétation s’élève à 15 340€ HT financés à hauteur de 80% par l’Agence de l’Eau Rhin-Meuse et le Conseil Général de Meurthe-et-Moselle.
Des travaux d’entretien et de restauration de la végétation des berges de la Chiers ont été entrepris par le SIAC en 2007-2010. Les plantations, les protections de berges, les aménagements mis en œuvre nécessitent un entretien afin de les pérenniser dans le temps, et permettre ainsi à la rivière de retrouver une certaine dynamique écologique.
Ainsi, ce programme d’entretien vise à :
- enlever les principaux embâcles constituant une gêne à l’écoulement ;
- intervenir sur les plantations, afin de les tailler et les renforcer, voire de remplacer certains sujets qui n’auraient pas survécu ;
- contrôler la bonne tenue des aménagements et protections de berges.
Ce programme a été déclaré d’intérêt général, sur l’ensemble du linéaire pour une durée de 5 ans. Il sera mis en œuvre selon trois tranches d’intervention :
- 1ère tranche (2013/2014) : de Longlaville à Montigny-sur-Chiers ;
- 2ème tranche (2014/2015) : de Montigny-sur-Chiers à Longuyon ;
- 3ème tranche (2015/2016) : de Charency-Vezin à Epiez-sur-Chiers.
Pour mettre en œuvre ces travaux, le SIAC a mandaté l’entreprise BK Environnement, qui est déjà intervenue à ce jour sur une partie du linéaire entre Longlaville et Montigny-sur-Chiers/Ugny.
Le montant total de cette première tranche du programme d’entretien est de 19 440 € HT. Pour cette opération, l’Agence de l’Eau Rhin-Meuse accompagne le SIAC à hauteur de 50%.
Courant septembre, un état des lieux a été réalisé afin de définir les travaux à prévoir sur la Chiers entre Montigny-sur-Chiers et Longuyon. Les travaux affiliés à cette deuxième tranche seront réalisés pendant l’hiver 2014/2015.
La tempête du 6 juillet dernier a fortement touché les berges de la Chiers, notamment le secteur allant de Longlaville à Lexy. Ces vents importants ont causé des dégâts sur la végétation par casse ou déracinement, y compris sur les plantations réalisées par le SIAC dans le cadre du programme de restauration et renaturation de la rivière.
Nombre d’arbres présentaient des branches importantes déstabilisées pouvant constituer un danger pour les éventuels promeneurs. Par ailleurs, ces bois constituaient des obstacles à l’écoulement de la rivière (embâcles), et le cas échéant pouvaient occasionner des dégâts sur les ouvrages et les berges. Aussi, le SIAC a rapidement mis en place les travaux nécessaires en mandatant l’entreprise BK Environnement pour assurer la mise en sécurité des berges et de la rivière.
Les équipes sur place ont retiré plus d’une quarantaine d’embâcles importants, et élagué 40 arbres partiellement cassés, ce qui représente environ 15 tonnes de bois évacués.
Sur le secteur allant de Longlaville à Réhon, les travaux réalisés représentent un coût de 22 000 € HT. A ce titre, une demande de subvention à titre exceptionnel a été déposée auprès de l’Agence de l’Eau Rhin Meuse et du Conseil Régional de Lorraine.
Par arrêté interpréfectoral en date du 29 août 2014, les préfectures de Meurthe-et-Moselle et de Meuse ont accepté la modification statutaire adoptée en Mars dernier par le Comité Syndical du SIAC, et l’adhésion de la communauté de communes du Pays de Montmédy.
Le syndicat rassemble aujourd’hui 45 communes, soit une population totale de 51 372 habitants.
Outre l’adhésion de la communauté de communes meusienne, ces nouveaux statuts impliquent trois évolutions pour le syndicat :
- l’extension des compétences, aux zones humides et annexes hydrauliques, ainsi qu’aux ouvrages hydrauliques non couverts ;
- la répartition des cotisations des collectivités membres, selon le linéaire de cours d’eau et la population (50/50) ;
- la représentation des membres, afin de permettre l’adhésion de collectivités plus importantes.
Le périmètre du SIAC s’étend désormais sur la quasi-totalité du linéaire français de la Chiers, de la frontière belgo-luxembourgeoise, à Longlaville, au département des Ardennes, à Chauvency-Saint-Hubert, et permet ainsi une meilleure gestion globale et coordonnée de la Chiers et de ses affluents.
Les discussions se poursuivent actuellement avec d’autres collectivités compétentes sur le bassin versant de la Chiers.
arrêté interpréfectoral du 29 août 2014