Typologie et fonctionnement

De Longlaville à Charency, la Chiers est classée parmi les cours d’eau « de côtes calcaires et marno-calcaires », c’est-à-dire un cours d’eau rectiligne ou sinueux au lit mineur peu profond et dont la vallée est encaissée.

La Chiers à Cons la Grandville

La partie avale à partir de Charency-Vezin est classée en « basse vallée de plateaux calcaires et marno-calcaires » à dynamique assez importante à vallée assez large et à lit mineur très large et peu profond.

La Chiers à Charency-Vezin

 

La Chiers est de deuxième catégorie piscicole ; son peuplement a fait l’objet de recensements en plusieurs points. Les espèces inventoriées sont principalement : anguille, chabot, truite fario, vairon, loche franche, chevesne, vandoise, barbeau fluviatile, gardon, épinoche.

La situation générale de la Chiers est en amélioration constante depuis le début des années 90. Avec l’arrêt de la sidérurgie, les rejets de matériaux polluants ont été fortement réduits. Le phénomène d’auto épuration ainsi que les opérations de nettoyage et de restauration ont permis à la Chiers de retrouver des conditions plus favorables à une diversité piscicole.

En 1999, l’anguille et le barbeau figuraient à nouveau dans les résultats de pêche du Conseil Supérieur de la Pêche. En aval de Longuyon, la qualité de l’eau s’améliore notamment grâce à un effet de dilution lié aux apports de la Crusnes.

Lors des relevés de 2009, la population piscicole reste globalement constante. Les pêches électriques réalisées au sein de la zone amont urbanisée de la Chiers, à Longlaville et à Réhon révèlent un peuplement constitué principalement d’espèce de cours d’eau de deuxième catégorie avec la présence d’individus de tailles et de poids faisant apparaître une dynamique au sein du peuplement. L’anguille et le barbeau n’apparaissent plus dans les résultats, mais lors des relevés sur Réhon on retrouve une truite fario, indicateur de bonne qualité, même si un seul individu n’est pas représentatif.