Programme de renaturation de la Chiers 2007-2010

Pourquoi intervenir ?

La volonté des élus, de s’engager dans une démarche de programme pluriannuel de renaturation en 2000, part du constat que la Chiers ne faisait plus l’objet depuis longtemps d’un entretien régulier. Le SIAC intervenait, jusqu’à présent, uniquement pour dégager des arbres tombés dans la rivière, fragilisés par les dernières tempêtes et l’érosion des berges.

Un diagnostic préalable à la définition d’un programme pluriannuel a été engagé courant 2002. Ses conclusions ont pointées :

  • une ripisylve de plus en plus clairsemée,
  • une érosion très importante des berges surtout sur la deuxième partie du cours,
  • la nécessité de reconstituer un lit mineur susceptible d’accueillir une certaine diversité biologique sur la partie amont.

Les élus ont validé l’avant projet sommaire du programme proposé lors de l’étude préalable au début de l’année 2003 et ont recruté un maître d’œuvre pour le suivi de ce chantier. Ce chantier est d’autant plus important et symbolique, car il constitue le premier chantier global mené par le SIAC depuis sa création. L’objectif fixé étant de recréer des habitats de milieux aquatiques diversifiés et de rétribuer les conditions d’écoulements naturelles du milieu.


Quels types d’intervention ?

Les travaux de renaturation ont débuté en juillet 2006 par la commune de Longlaville pour s’achever à Velosnes fin 2010.

Les travaux ont consisté à récréer les différentes fonctionnalités du lit de la rivière :

Pose d’enrochements à Longlaville pour la création de seuils de fond

 

  • Diversification du lit mineur :

 

Création de seuils de fonds et d’épis permettant l’oxygénation du milieu et l’alternance des faciès d’écoulement.

 

 

 

  • Stabilisation des berges et traitement de la végétation

Un important linéaire des berges a été replanté de populations végétales autochtones et inféodées aux milieux aquatiques.

Le Syndicat a effectué des opérations de confortement des berges par des techniques de génie végétal ou mixte (génie végétal et génie civil) pour limiter le phénomène d’érosion.

Un important linéaire des berges a été replanté de populations végétales autochtones et inféodées aux milieux aquatiques.

Les espèces inadaptées et invasives des bords de cours d’eau (peupliers, résineux, Renouée du Japon ou autres plantes envahissantes) ont été fauchées ou coupées. Ces travaux nécessitent un entretien régulier.

Confortement de berges en génie végétal à Viviers-sur-Chiers

Plantations sur berges maintenue par une toile végétale

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Connexions des annexes hydrauliques

D’importants travaux ont également été entrepris pour reconnecter des noues (ancien méandre du cours d’eau) à Charency-Vezin. Ces annexes sont des zones de frayères pour certaines espèces piscicoles et offrent une diversification des milieux.

Reconnexion de noues à Charency-Vezin